La France, à défaut d’une économie florissante, continue à battre tous les records en matière de pression fiscale et sociale des contribuables.
En regardant le coût mensuel d’un salarié à une entreprise et en y ajoutant les impôts (impôts sur le revenu, taxes locales, TVA, taxes environnementales, etc.), on constate assez vite que plus de la moitié de nos ressources est engloutie par l’Etat.
C’est ce que confirme l’Institut Molinari qui, chaque année, donne la date à laquelle les contribuables sont libérés de leurs obligations fiscales et sociales. Selon l’Institut, nous caracolons en tête des pays les plus fiscalisés et taxés socialement d’Europe et ne sommes libérés de nos ponctions que le 27 juillet. Autrement dit, nous alimentons l’Etat et les organismes sociaux pendant presque sept mois de l’année et nous ne disposons réellement, pour notre usage personnel, que de cinq mois de revenus.
Qui a parlé d’une hausse du pouvoir d’achat ?
Pour obtenir ce résultat, l’institut Molinari, prend le cas d’un célibataire avec un salaire brut moyen en y ajoutant les charges sociales, l’impôt sur le revenu et la TVA. Il calcule ensuite « un taux de socialisation et d’imposition réelle » retenant l’ensemble des impôts, taxes et cotisations payés sur le salaire brut additionné des charges patronales. On arrive ainsi pour un Français à un revenu de 56 815 euros et à un net disponible de 24 582 euros ce qui représente un peu moins de 43,27 % du brut !
Notre taux de pression fiscale et sociale est donc de 56,73 %. C’est proprement affolant si on compare ce chiffre à celui de nos partenaires européens, chiffre établi par l’institut selon la même méthode. Dans les pays fortement taxateurs, il est de 54, 32 % en Autriche, de 54,24 % en Belgique, de 52,12 % en Allemagne et tombe à 34,91 % au Royaume-Uni, 31,55 % en Irlande et même 23,37 % à Chypre.
Le Président Emmanuel Macron avait pourtant promis de baisser le taux des prélèvements obligatoires d’un point pendant son quinquennat. Les Français, contribuables plus que jamais, n’y verront certainement que du feu. Et la fin de la taxe d’habitation n’y changera rien car si aucun nouvel impôt n’est créé, il est à craindre que Bercy, sous la pression des collectivité locales, ne trouve d’autres moyens de les ponctionner.
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Source : Mieux vivre votre argent